26 mars 2008
En compensation
Il existe le détail, celui qui m'oriente et me transporte pour faire toute la différence, mais lorsque la cruauté qui m'entoure devient insupportable, je me réfugie dans la nostalgie. Je laisse venir le souvenir et son élan s'enveloppe autour d'un arbre d'espoir où vient se réfléchir l'éclat de confiance nécessaire, celui qui annonce une nouvelle floraison.
J'aimerais que tu m'aimes quand je te prends la main puis la lâche. J'aimerais encore que tu m'aimes quand je m'approche trop près du vide juste pour en flairer l'odeur. J'aimerais toujours que tu m'aimes quand, moi, je me déteste. Et puis surtout j'aimerais que tu m'aimes quand je fais semblant de savoir où je vais.
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